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HISTOIRE ET GEOGRAPHIE SECONDE A

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5 décembre 2008

Deux photos du Mausolée d'Halicarnasse

halicarnasse

hali

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5 décembre 2008

Mausolée d'Halicarnasse deuxième information

Le Mausolée d'Halicarnasse (en grec Μαυσωλεῖον / Mausôleĩon) est le tombeau du roi de Carie (Asie Mineure) Mausole (mort en 353 av. J.-C.). C'était la cinquième des sept merveilles du monde. Le monument était admiré dès l'Antiquité pour ses dimensions et sa décoration, si bien qu'on appelle « mausolée » tout tombeau de grande dimension, par exemple le mausolée de l'empereur Hadrien, actuel château Saint-Ange. Le mausolée était situé dans la ville de Bodrum (sud-ouest de la Turquie).

La Carie était une province dépendant de l'Empire perse, mais qui était devenue presque autonome. C'est le roi Mausole qui déplaça la capitale à Halicarnasse, après avoir pris le contrôle de la plus grande partie du sud-ouest de l'Anatolie. Bien qu'officiellement dépendant de l'empire perse, il était de culture grecque. Il entreprit des grands travaux pour embellir et fortifier sa capitale. Il fit notamment construire un théâtre et un temple à Arès, le dieu de la guerre.

Construction  

Selon la tradition (Strabon, Pausanias), c'est sa sœur et veuve, Artémise II qui décida de construire un monument exceptionnel en son honneur. Néanmoins, comme elle ne régna que deux ans après lui, il est probable que le monument fut commencé du vivant même de Mausole. Il fut achevé en 350 av. J.-C., soit un an après la mort d'Artémise II. On ne sait pas par qui il fut achevé, peut-être par le frère de Mausole, peut-être par Alexandre le Grand, peut-être même ne fut-il jamais achevé.

Les plus grands artistes contemporains furent requis pour la construction du Mausolée : l'architecte Scopas, qui avait dirigé la reconstruction d'une autre des Sept Merveilles, l'Artémision d'Éphèse[réf. souhaitée], et les sculpteurs Léocharès, Bryaxis et Timothée.

Le Mausolée reposait sur une substruction rectangulaire, entourée d'une enceinte sacrée (τέμενος / témenos) ouverte à l'est par un propylée. La substruction était surmontée de 36 colonnes, supportant une pyramide de 24 degrés, au sommet de laquelle se trouvait un quadrige en marbre.

Il resta en bon état jusqu'au XIIe siècle puis, faute d'entretien, il tomba en ruine. Au XVe siècle, les Hospitaliers s'en servirent comme carrière pour bâtir le château Saint-Pierre sur l'ancienne acropole d'Halicarnasse, puis pour réparer les fortifications de la ville.

Découverte archéologique

En 1857, Charles Thomas Newton localisa d'abord le monument grâce à ses connaissances en littérature antique, surtout Vitruve et Pline l'Ancien, mais aussi grâce à une grande maîtrise de l'interprétation des fragments trouvés sur le sol, habitude acquise grâce à un long travail sur le terrain.
Il dut adapter sa technique de fouilles aux conditions locales. En effet, il n'avait pas les moyens d'acheter l'ensemble des terrains supposés renfermer le Mausolée. Il eut donc recours à des tunnels, et non à des tranchées pour localiser les limites extérieures du bâtiment. Il put ainsi après avoir découvert les quatre coins n'acheter que les champs qu'il désirait explorer plus à fond.
Il retira du sol de très nombreux fragments d'architecture et de sculpture dont quatre dalles de la frise Est, œuvre de Scopas représentant un combat entre Grecs et Amazones. Tous ces fragments, ainsi qu'une des roues monumentales du quadrige sur lequel se trouvaient les statues colossales de Mausole et d'Artémise sont au British Museum. Il put aussi rassembler dans ce musée les autres fragments identifiés du Mausolée dispersés à Genève, Constantinople ou Rhodes. Là, son travail de conservateur rejoignait celui d'archéologue.


 

Mausolée d'Halicarnasse
Merveilles du monde

Représentation par l'artiste néerlandais Maarten van Heemskerck du mausolée d'Halicarnasse

Pays        Turique
Ville         Bodrum
Date de construction     de -353 à -350
Durée de construction      3 années
Matériaux principaux        marbre
Constructeur                       Satyrus, Pythis
Utilité                                      religieuse
Date de la destruction      XIIIe et XIVe siècles
Cause de la destruction   multiples  tremblements de terre

 

5 décembre 2008

Le Mausolée d'Halicarnasse

Il s'agit d'un tombeau monumental situé au sud-ouest de la Turquie dans la ville d'Halicarnasse (actuellement Bodrum) où reposait le roi de Carie nommé Mausole. Il était aussi satrape1 du roi de Perse, à qui la Carie appartenait.

Il est très probable qu'Artémise, soeur et femme du satrape de Carie entreprit la construction de cet édifice en 353 av. J.-C., soit trois ans après la mort du roi, pour lui rendre hommage. Le mausolée fut terminé une année après la mort de cette femme.

D'une hauteur totale de près de 43 m, il était supporté de trente-six colonnes et surmonté d'une pyramide ornée d'un quadrige2 de marbre. La chambre funéraire contenait sans doute les tombes de Mausole et d'Artémise. On pouvait aussi observer une frise d'une grande valeur qui représentait un combat des Grecs contre les Amazones et les Centaures.

Ce monument fut détruit en partie, par un séisme, vers le XIVe siècle. Peu de temps après, les chevaliers de l'ordre de Malte décidèrent de construire une forteresse : ils utilisèrent les pierres du mausolée et en 1522, il n'en resta plus aucune. De nos jours, nous pouvons encore observer cette forteresse à Bodrum.

Pourquoi est ce une merveille antique ?

Ce mausolée fut classé ainsi car il se démarque par sa beauté et sa richesse. En effet, les ornements du sanctuaire ont été réalisé par les artistes les plus connus de son temps : pour l'architecture Satyros et Pythéos; pour la sculpture Scopas, Timothéos, Bryaxis et Léocharès. Les décorations et les sculptures étaient d'une grande beauté. Certaines pièces ont été retrouvées et peuvent être vues au British Museum de Londres.

Quelques illustrations :

Le Mausolée d'Halicarnasse #1 Le Mausolée d'Halicarnasse #2 Le Mausolée d'Halicarnasse #3

1 satrape : gouverneur des anciennes provinces perses
2 quadrige : char à deux roues attelé de quatre chevaux côte à côte

22 novembre 2008

 

De son édification jusqu'à sa destruction il y a un intervalle de seulement 50 ans. Malgré ceci le Colosse a mérité une place parmi les 7 Merveilles du Monde, car non seulement le Colosse de Rhodes était une statue gigantesque, mais elle représentait avant tout un symbole d'unité pour le peuple habitant l'île méditerranéenne de Rhodes.

19 novembre 2008

les jardins suspendus de Babylone

Ctésias de Cnide n'offre guère de description précise du « jardin ». On ne peut noter que deux éléments:
– l'importance de la citerne qu’a fait construire Sémiramis ;
– la création d'une galerie qui passe sous le fleuve.

Avec Philon de Byzance nous trouvons des éléments plus précis et l'on a longtemps estimé qu'il était le véritable créateur de la légende des jardins suspendus. Mais si, comme on le pense souvent aujourd'hui, Philon est un auteur tardif du 5e ou 6e siècle après Jésus-Christ, il faut rendre aux auteurs antérieurs toute leur importance. Ce sont alors Diodore de Sicile et Strabon qui nous ont livré en premier des détails sur cette merveille. On notera cependant qu'il y a, dans le terme « merveilles » (qeama/ta) une double valeur : ce que l'on admire et ce qui provoque l'étonnement ; sa présentation offre ce double aspect, car il souligne la prouesse technique (propre à provoquer l'étonnement) tout autant que la beauté des jardins.

– un jardin totalement artificiel, et, selon le mot de Philon « contre nature ». C'est peut-être ce qui fascine le plus cet auteur. Les racines se trouvent au-dessus de la tête des promeneurs, puisque les jardins sont soutenus par des galeries voûtées. L'eau est distribuée non pas au gré des pluies, mais par une irrigation savante ; l'ingénieur insiste sur ce point : l'utilisation d'une pente artificielle et de systèmes complexes qui permettent de faire remonter l'eau.

– un ouvrage qui « comble » les sens : Philon n'oublie pas cet aspect. Car ce jardin artificiel permet la culture tant d'arbres que de fleurs. Toute sa richesse et sa beauté viennent de cette eau toujours distribuée qui garantit une herbe  « toujours verte » et des arbres dont les racines sont toujours abreuvées.

Diodore de Sicile donne d'autres éléments de description. Il attribue tout d'abord les jardins à un roi postérieur à Sémiramis. Cela est bien plus vraisemblable. Le lien entre la construction de la ville de Babylone par Nabuchodonosor II et la création des jardins présente plus de consistance.
On soulignera les précisions apportées par l'écrivain :
–- la taille du jardin : un quadrilatère de quatre arpents ;
– la construction « en degrés », soutenus par des arcades ; les différents auteurs donnent des précisions sur la manière dont les racines peuvent se développer sur cette terrasse artificielle ;
– la taille des colonnes de soutènement ;
– la manière dont l'eau du fleuve est pompée pour être utilisée dans le jardin.
On se demande parfois cependant si Diodore de Sicile ne raisonne pas en fonction des connaissances de son temps bien plus que de celles de l'époque de Nabuchodonosor. Ses précisions en architecture et en hydraulique tiennent peut-être compte des connaissances romaines.

On ne peut guère se fier aux autres auteurs qui brodent sur les textes anciens. Chacun recherche la vraisemblance : mais l'on ne saurait alors distinguer ce qui est issu de la tradition et ce qui est le fait du développement d'une légende.

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19 novembre 2008

les jardins suspendus de Babylone


Si nous possédons de nombreuses descriptions des Jardins, on peut voir quelles se réfèrent à la première qui a été écrite ; il s'agit, de celle de Ctésias de Cnide. Les variantes sont très limitées et, comme il ne reste presque aucune trace archéologique de ces jardins, on ne peut analyser l'exactitude de la description faite par Ctésias de Cnide.

On dit que ces jardins ne datent sans doute pas de Sémiramis mais de Nabuchodonosor, comme l'indique Flavius-josèphe, qui se réfère à Bérose, et qui est repris par Suidas. Flavius-josèphe, Bérose et Suidas étaient des Historiens de

la Grèce Antique.

On pense qu'un modèle plus ancien date de la grande reine, mais on n'en a pas de preuve. On pense cependant qu'« une construction voûtée de 40 m x 40 m au nord-est du château sud de Babylone, et qui se trouve à l'ouest de la tour d'Ishtar » est le reste de la fondation des jardins. Le jardin s'élevait en terrasses jusqu'à

30 mètres

de hauteur.

19 novembre 2008

les jardins suspendus de Babylone

19 novembre 2008

les jardins suspendus de Babylone

18 novembre 2008

les pyramides de gizeh

Pyramides de Gizeh

La IVèmedynastie, marque l’apogée architectural et géométrique des pyramides. En effet, les trois pyramides du plateau de Gizeh sont considérées depuis l’Antiquité comme des chefs d’œuvre architecturaux.
Emerveillés devant la gigantesque pyramide de Khéops, les grecs anciens l’auraient désignée comme faisant partie des « sept merveilles » du monde antique.

Ces édifices sont formés par quatre cotés, dont les parois sont lisses, se terminant par un pyramidion qui s’élance vers le ciel.

La pyramide de Képhren semble de loin plus grande de la pyramide de Kéops  (146 m) bien qu’elle soit en réalité de taille plus modeste (143 m). En effet, elle est située sur un sol un peu surélevé. Son sommet est encore recouvert du revêtement de calcaire qui était déposé sur les faces lisses des pyramides.

La pyramide de Mykérinos (65 m) est la plus petite des pyramides de Gizeh.

Pourquoi construire de tels édifices ?

Le Pharaon était considéré par les égyptiens comme le fils de Rê. La pyramide, dernière demeure du pharaon avait pour rôle d’aider l’âme du souverain à s’élever vers le ciel afin de rejoindre les dieux.
C’est Djoser qui, le premier fit construire une sépulture en hauteur afin de se rapprocher du monde des dieux vers 2650 av.J.C.
Puis les architectes perfectionnèrent l’édifice au fil des siècles pour arriver aux majestueuses pyramides de Gizeh dont l’harmonie mathématique est surprenante. En effet, il semblerait que le rapport entre la hauteur et la base de la pyramide soit proche du  nombre d’or

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18 novembre 2008

les pyramides de gizeh

photos:

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