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HISTOIRE ET GEOGRAPHIE SECONDE A
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6 octobre 2008

Les jardins suspendus de Babylone

Les jardins suspendus de Babylone (ou jardins suspendus de Sémiramis), dans l'Irak actuel, est la deuxième des sept merveilles du monde.

Ils sont célébrés par Diodore de Sicile, Flavius Josèphe et Strabon, qui s'inspirent tous de sources plus anciennes. Ainsi Flavius Josèphe s'inspire des textes d'un prêtre du dieu Mardouk, Bérose qui vivait à Babylone une trentaine d'années après la conquête de la ville par Alexandre le Grand. C'est à ce prêtre que l'on doit la probable légende de la construction de ces jardins par Nabuchodonosor II.

Les jardins se trouvaient sur la rive de l'Euphrate, dans la ville de Babylone à

50 km

au sud de Bagdad, et ils auraient été construits en 600 av. J-C. Aucun historien grec ne les a vu, il s'agit de récits ou d'histoires racontées par les soldats.

Selon la tradition, le roi Nabuchodonosor II aurait fait construire pour sa femme Sémiramis, les célèbres jardins suspendus de Babylone en souvenir de la végétation des montagnes de son pays natal,

la Médie

qui est l’Iran actuel.

C’était des esclaves qui s'occupaient de l'entretien des jardins et qui entretenaient la végétation.

Ces jardins étaient composés de plusieurs étages en terrasses, de

120 m²

, soutenus par des voûtes et des piliers de brique. Un immense escalier de marbre reliait ces terrasses, où l'eau, par un système de vis hydrauliques, était amenée depuis l'Euphrate. C'était un véritable jardin botanique où l'on cultivait les plantes et les arbres de Mésopotamie ainsi que ceux des montagnes de Médie. On y planta sur la première terrasse de huit mètres de haut des grands arbres: platanes, palmiers dattiers, pins et cèdres, sur la deuxième de treize mètres, on plaçait les genévriers, les cyprès et quantité d'arbres fruitiers. Et encore plus haut, sur les deux dernières terrasses, fleurissaient les anémones et les tulipes, des lis et des iris sans oublier les roses si chères à la belle Sémiramis. Les jardins dominaient la ville d'une bonne vingtaine de mètre.

C’est une merveille antique car à l'époque, c'était une innovation. Pour la première fois les Grecs voyaient des jardins perchés sur les toits. De plus, la réunion de toute cette diversité de végétaux devait être magnifique et satisfaire amplement Sémiramis.

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